Consultez le tract CFDT-CGT-FO de la journée sur Tract intersyndical greve 27 juin 2023

Nous apprenons de nouveau avec stupeur la fermeture « définitive » d’un second pavillon : Gentiane, pôle PRISME. Depuis 2022, ce pavillon avait déjà été réduit de 10 lits. Dès l’annonce faite au personnel, nous nous sommes rendus auprès du personnel concerné.

Pour rappel, à l’été 2022, fermeture définitive des 25 lits de Lavande, fermeture de 5 lits d’Edelweiss, fermeture des locaux de l’hôpital de jour de Nuances. En 2016, fermeture de Jade et Aigue-Marine : 48 lits transformés en 30 lits sur Bécarre, soit 18 lits de perdus. En 2020, disparition de l’unité pour anxio-dépressifs.

Au total : 73 lits d’hospitalisation, soit 23 % des lits adultes. Sans compter l’impact financier, puisque l’ARS risque de réduire d’autant notre budget

Quand cessera l’hémorragie de ces fermetures programmées ?

Car elles sont bien programmées :

• Depuis 1 mois, des lits sont gelés sur le pôle PRISME, afin d’accueillir les patients de Gentiane
• Pour justifier cette fermeture, la Direction a expliqué à l’équipe que le projet d’établissement priorisait l’ambulatoire, qu’il y avait trop de lits de « resocialisation », et qu’un pavillon aurait de toute façon fermé en fin d’année. La fermeture de Gentiane a été précipitée par le départ du médecin, non remplacé

L’annonce de cette fermeture a été illégalement décidée avant même que les représentants du personnel au CSE et le Conseil de Surveillance soient consultés.

L’ambulatoire, déjà surchargé, ne pourra pas pallier au manque de lits déjà criant sur le CHS.

De par cette décision lourde de conséquences, prise par la Direction, notre offre de soins sera réduite drastiquement, rendant l’accès aux soins encore plus difficile et détériorant la qualité des soins. En effet, alors que nous manquons de places pour accueillir les patients, et face à une demande d’hospitalisation toujours plus grande, nous assistons à la casse du service public hospitalier.

Et que dire de la façon avec laquelle les agents sont maltraités, sans oublier les patients qui sont avertis 12 jours avant leur mutation dans d’autres pavillons. Cette violence institutionnelle est inacceptable dans le domaine du soin et de la bienveillance. Cette nouvelle Direction, soutenue par la Présidente de la CME, prône la mobilité, soucieuse de la chronicisation des agents, revendiquant qu’une séparation n’est pas la mort. Mais qu’en pensent les agents concernés ? Quelle arrogance et quel mépris ? Certains collègues vont effectivement se séparer, …en quittant le CHS.

Et on ose prétendre être attentifs aux risques psychosociaux et prôner le dialogue social !!

La Direction met en avant le projet d’établissement, alors que celui-ci est en cours d’élaboration suivant une « démarche participative ». Quel sera l’intérêt d’aller dans les groupes de travail si tout est déjà prémédité ? Le comble est d’annoncer à quelques jours d’intervalle la fermeture d’une unité de soins et d’organiser une journée « portes ouvertes » pour recruter du personnel. Ce projet d’établissement réduirait les lits de « resocialisation » au profit de l’ambulatoire, mais les agents de Gentiane ne peuvent pas muter sur l’ambulatoire.

Nous n’en resterons pas là !

Solidaires à 100% de nos collègues,

 une action de mobilisation est prévue le mardi 27 juin