La mobilisation a été bien médiatisée (JSL, France Bleu et FR3). Nous avons envahi la séance de rencontre avec l’ARS, où pas un élu politique n’était présent, et écouté avec attention les propos de notre ARS.
En résumé, de rares éléments concrets. « L’opération immobilière de Sevrey (reconstruction de l’hôpital, extension de l’EHPAD et nouveau site pour Mâcon) est la plus grosse opération immobilière de la région financée par l’ARS, soit 32 M€ sur 100 M€ ». Soit 68 M€ à charge du budget de notre EPSM 71.
L’ARS nous soutient pour l’extension de l’EHPAD, mais on ignore pour quel montant.
Pour le reste, du blabla, des bonnes paroles :
« Un optimisme raisonné ! »
« Faites des projets attractifs ! » avec quels moyens ?
« Vous pouvez être fiers de vous et de votre établissement. Nous sommes reconnaissants aux personnels », ce qui rappelle les applaudissements aux soignants au début du COVID.
« Lutter contre la psychiatrisation des difficultés psychologiques », càd se concentrer sur la psychiatrie lourde, quand la ½ des lits et des journées d’hospitalisation est déjà embolisée par des soins sous contrainte, au détriment des patients en soins libres qui attendent une place.
« Plus de partenariat » quand nos partenaires sont dans le même triste état que nous.
« Appel au médico-social », quand l’ARS refuse de créer des places de MAS et FAM qui nous manquent cruellement.
« La situation de la pédopsychiatrie est grave », mais même pas d’annonces concrètes sur le sujet.
« La santé mentale est une des 5 priorités régionales » ; nous n’en voyons pas les effets.
Quant aux financements Ségur qui devaient être pérennes, pas de réponse.
Nous avons invité l’ARS à aller visiter Bécarre pour constater jusqu’où les personnels supportent la violence dans leur travail.
Il a répondu : « je reviendrai ! ».
Qu’il en soit assuré ! La CGT sera présente à son retour pour défendre nos valeurs : notre travail, le service public et le soin aux patients.