Réapprendre la lutte syndicale

Depuis 130 ans la CGT a su conquérir des droits nouveaux pour les salariés.

Actuellement, face à la dureté de nos dirigeants politiques nous avons besoin de réapprendre
le bien fondé de se syndiquer.

À quoi sert de se syndiquer à la CGT ?

À protéger ses intérêts, à s’organiser face au pouvoir des employeurs de plus en plus dur et coercitif
et à gagner de nouveaux droits. Se syndiquer permet de se rassembler, c’est à dire partager ses expériences mais aussi créer un rapport de force favorable.

Se syndiquer est un droit. Le syndicat existe notamment grâce aux résultats des élections professionnelles, à partir desquelles des temps ou heures syndicales sont accordés conformément au droit syndical.
Cela permet d’offrir une permanence aux salariés et constitue une force.
L’organisation actuelle du travail segmente et divise les salariés. Les conceptions managériales de ces dernières décennies forment les cadres de direction à l’hostilité envers les salariés en les isolant sous diverses formes : coercition, brimades, menaces, peur, voire en manipulant de fausses informations ou en pratiquant une pseudo volonté d’écoute, comme on peut le lire sur les lettres-infos des directeurs-CGT.
Rares sont les cadres qui résistent à ces conceptions dominantes qui accentuent la position de subordination des salariés.
Cependant, de nombreuses actions syndicales peuvent fragiliser le pouvoir abusif des directions, notamment parce que le syndicat est porteur de la légalité du droit et des revendications des personnels au niveau de l’administration locale et nationale.

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