Plan blanc/canicule/pandémie
La CGT demande à ce qu’un représentant du personnel siège dans la cellule de crise, comme pendant le COVID, plutôt que 6 directeurs et le président de la CME seuls. Les remontées du terrain s’étaient avérées essentielles pour gérer la crise COVID. La direction refuse. La CGT vote donc contre, les autres syndicats, pour
Finances
La direction financière nous présente un bilan et des prévisions globalement très claires, mais les documents nous sont parvenus 5 jours avant, sans nous laisser le temps de les étudier de près. La CGT vote contre, les autres syndicats s’abstiennent.
Pour rappel, les travaux coûtent 120 M€ (dont 40 M€ d’intérêts et frais), dont 20 M€ financés par l’ARS. 85 % du budget concerne les salaires. Cette année, budgétisation du gros entretien de nos locaux, pour éviter leur dégradation.
GHT
La nouvelle mouture de sa convention constitutive ne comporte plus de clause de sauvegarde. Elle stipulait qu’« aucune décision concernant la psychiatrie ne peut être prise sans l’accord de l’EPSM ». La CGT vote pour, à la condition, accordée, qu’elle soit remise en place. Il en va de notre autonomie au sein du GHT
Plan de formation 2025
Au motif d’un effort conséquent sur la formation continue, la direction invoquait un financement supplémentaire sur les fonds propres de l’EPSM, tout en ajoutant cette année le coût de remplacement du traitement des agents en formation, pourtant rarement remplacés. Un examen approfondi montre que ce plan réduirait considérablement le nombre des formations (soit – 200 k€ sur un budget de 650 k€, déduction faite des traitements jadis facturés). La CGT vote contre et attend des chiffres plus précis.
Toutefois, 766 places (et non agents) de formation en 2024. 80 k€ restent à disposition des pôles. 38 demandes de formation individuelle satisfaites sur 66. Nous demandons la remise en place du tableau qui recensait les formations de chaque agent afin d’éviter l’iniquité.
Rapport social 2024
Malgré le document peu lisible, compte-tenu d’une présentation plus correcte en séance, la CGT l’approuve, mais demande une présentation plus lisible, dotée de comparatifs avec les années précédentes pour les prochaines années. Quelques observations cependant :
- Sur poste vacant, les embauches se font en CDI avec 2 périodes d’essai de 4 mois autant que possible. Si plusieurs CDD pour accroissement temporaire d’activité, CDIsation à envisager. La priorité du directeur reste la fidélisation du personnel et donc des titularisations
- Taux d’absentéisme global = 9,4 %. Peu d’évolution par rapport à précédemment
- Temps partiels choisis : nous dénonçons son iniquité, car rarement accordé sur le pôle de pédopsychiatrie. Le directeur verra avec la chefferie du pôle.
- Santé du personnel : 52 temps partiels thérapeutiques, 3 mises en disponibilité pour raisons de santé et 1 retraite pour invalidité (sur un total de 1.000 agents)
- Salaires : toujours insuffisants puisque 256 agents ont fait des heures supplémentaires et 38 % ont un CET
Dégrèvement des jours de grève pour le calcul de la prime
Le directeur maintient pour l’instant l’ancien dégrèvement qui réduit l’impact des jours de grève sur la prime de service
Analyse Psychologique de la Pratique
Enfin mise en route ! L’IRTESS assurera 6 séances annuelles pour une 50aine d’unités. Seule la CUCM, non pourvue par l’IRTESS, bénéficiera d’une APP par une professionnelle indépendante. Il faudra veiller à la pérennité du dispositif et à la satisfaction du personnel
Psychologues
La direction confirme que les contractuels qui en font la demande seront alignés sur la grille des titulaires. Le directeur rappelle que la priorité est surtout la titularisation et qu’un concours est prévu début 2025 (dernier concours en 2021).
Quant à l’allocation d’études, elle est suspendue pour l’instant, au motif que les postes seraient globalement pourvus. Son application s’avère compliquée en cas de « mésentente entre le psychologue et le médecin référent d’unité »
Travaux et perspectives
L’extension de l’EHPAD (doublement de sa capacité) n’est pas encore entérinée, mais elle pourrait déménager sur Bécarre. Quand la chefferie de PRISME aura défini ses orientations, et notamment les indications des unités, Bécarre pourrait réintégrer l’intra. Mais rien n’est décidé pour l’instant. Topaze devrait rouvrir l’année prochaine, grâce à des effectifs mieux pourvus : + 6 infirmiers en 2024 contre – 26 en 2023 ; + 7 médecins, surtout grâce aux PADHUE (4 stagiaires associés « coûtent » aussi cher qu’1 PH !)
Chronos
Chronos continue de dévorer (la patience de) ses enfants. L’EPSM n’ayant acheté historiquement qu’une version réduite, un audit sera rapidement mis en place suivi d’un plan d’action pour y remédier
Pôle de pédopsy
La CGT se réjouit de la réunion CGT/direction du 18 novembre qui a levé des inquiétudes et amené de la concertation avec les équipes de pédo, en vue de leur réorganisation