« Dans le cadre de notre réunion publique du 23 mai, nos organisations vous avaient écrit pour
vous inviter à échanger sur la dégradation des réponses apportées aux besoins de prévention
et de prise en charge psychologique de la population.
Lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale le 30 janvier 2024, le
Premier Ministre, Gabriel Attal, avait insisté sur la santé mentale des jeunes. Il avait reconnu
que le dispositif « mon soutien-psy » n’avait pas donné les résultats escomptés et décidé d’une
augmentation du tarif conventionné de la consultation et d’un accès direct au psychologue
sans « adressage » médical préalable, mais uniquement pour « des troubles légers à
modérés ».
Les organisations syndicales et associations professionnelles de psychologues ont pris acte
de ces évolutions mais sont très réservées quant aux conséquences sur le terrain.
Sans aucune concertation avec l’ensemble des organisations syndicales et associatives que
nous représentons, un courrier adressé début juillet par les ministres du travail et de la santé,
de l’enseignement supérieur et par le ministre délégué à la santé et à la prévention, confirme
les projets que nous dénonçons depuis plusieurs mois. Il remet en cause, encore une fois, la
formation des psychologues, leur titre unique de psychologue avec des conséquences sur leur
autonomie professionnelle, telle qu’elle est définie dans leur code de déontologie. »
La suite sur le courrier adressé à Mme Cyrielle CHATELAIN – Ecologiste et social comme aux autres groupes parlementaires.