Depuis maintenant plusieurs décennies, les gouvernements se succèdent et les politiques
libérales de destruction du service public de santé s’accumulent. Le secteur psychiatrique est en première ligne et ne cesse de dénombrer les fermetures d’établissements, de lits, de centres médico-psychologiques, sans oublier les suppressions de postes et les glissements de tâches.
Nous ne cessons d’alerter sur la gravité de cette situation. La psychiatrie est un secteur spécifique dont l’essentiel du travail est basé sur la relation humaine, la recherche de l’adhésion aux soins, le dialogue, l’observation, le partage des informations cliniques et leur analyse.
Autant de fonctions et de rôles qui ne sont pas reconnus par le système de comptabilisation des
soins.
Dans un monde binaire, tout serait si simple : un symptôme = un traitement, une courte
hospitalisation = une facturation. Mais ça ne marche pas ainsi dans le secteur de la psychiatrie,
impossible de faire rentrer le conscient et l’inconscient dans ces boîtes. Pour La Commission Nationale Psychiatrie CGT, la dimension sociale de la place de la psychiatrie dans notre société justifie à elle seule l’instauration d’un débat démocratique au niveau local et national afin de définir par la loi les orientations du secteur psychiatrique.
La suite sur Propositions-CGT-psychiatrie.pdf (reference-syndicale.fr)