« Plutôt que de partir de l’individuel pour défendre un collectif,
la CGT préfère construire le collectif pour mieux défendre les individus »
Pour un emploi stable
La CGT n’a cessé de demander la titularisation de tous les personnels. L’austérité budgétaire pénalise les précaires, moins rémunérés et insécurisés.
Nous avons obtenu la mise en place de plusieurs concours (ANT [pourtant non obligatoires] et statutaires), de listes complémentaires (pour permettre d’autres titularisations, souvent dans l’année), ainsi que la valorisation de l’expérience en psychiatrie dans les critères du concours infirmier. Pour ce dernier, avec les autres syndicats, nous avons obtenu son maintien contre l’Ordre Infirmier.
A force d’insister, la DRH a établi une règle : au bout d’1 an de CDDs, des CDDs d’1 an renouvelables. Au bout de 3 ans, 1 CDI.
Renforts soignants
La CGT a d’abord fait introduire la mixité femmes/hommes dans l’équipe de renforts soignants.
Par la suite, face à ce dispositif insatisfaisant, la direction a décidé de mettre en place des renforts non soignants, qui sont maintenant installés, à moindre coût
La CGT, quant à elle, a toujours demandé une équipe de renforts soignants, autonome comme à Ste Egrève, beaucoup plus satisfaisante et qui supprime complètement le tableau des renforts soignants, laissant les soignants totalement disponibles dans leurs équipes respectives. Une mission CHSCT à Ste Egrève l’avait d’ailleurs confirmé. La CGT était prête à concéder une équipe mixte (soignants/non soignants).
Bus de l’agglomération
En 2016, la Communauté d’Agglomération supprimait les lignes de bus régulières de Sevrey, remplacées par le Transport A la Demande. Aux côtés de la mobilisation citoyenne, la CGT a abondamment combattu pour obtenir finalement la restauration de 12 aller-retour réguliers. Nous demandons toujours le rétablissement d’une ligne directe jusqu’au centre-ville.
Nuit
Après avoir obtenu un 3ème cadre de nuit, la CGT a suscité une assemblée générale des agents de nuit pour débattre de leurs revendications, mises plusieurs fois à l’ordre du jour du CTE.
Pour obtenir au moins 2 cadres diplômés sur 3, nous avons demandé un temps de secrétariat et une prime d’attractivité que la direction est prête à étudier. Quant à l’effectif infirmier insuffisant (15 % d’absentéisme), la direction semble s’orienter sur une mission CHSCT plutôt qu’un audit extérieur pour résoudre le problème.
La CGT s’est ralliée à la majorité des cadres de jour pour assurer la continuité jour/nuit.
Nous avons obtenu une prime pour les agents extérieurs qui interviennent de nuit sur l’EHPAD.
La CGT ne tolèrera plus aucun propos diffamatoire envers des agents de nuit.
Conditions de travail
Nous avons aussi obtenu :
- RTT : décompte d’1 seul jour RTT par 11 jours ouvrés, en cas d’arrêt de maladie
- C.A. : report des congés annuels sur l’année n + 1, en cas d’arrêt de maladie
- MAS : horaires similaires pour titulaires et contractuels
- Aigue-Marine (2014) : 1 poste ASH en plus et un médecin plus présent
- Prison : accompagnement occasionnel des gendarmes au transfert dans le CHS
Sans compter les soutiens individuels aux agents lors de nos permanences.
Ordre Infirmier
Luttes incessantes nationales, régionales et locales : pétitions, courrier à notre ARS (juin 2016), le seul de la métropole à obliger les directeurs à faire inscrire les infirmiers, soutien à la direction pour maintenir les résultats du concours, menacés par l’Ordre.
La CGT sait négocier, mais aussi se faire respecter. Nous avons quitté le CTE en avril 2017 en envoyant un courrier à l’ARS, parce que la direction refusait de nous répondre.
Nous avons clairement refusé le GHT (déclaration publique), austéritaire et autoritaire, qui risque de pénaliser la psychiatrie.
Nous validons le projet de reconstruction de l’hôpital (nous avions convié le personnel à une information à l’auditorium) à condition que tout le bénéfice budgétaire de la péréquation régionale profite aussi au personnel (effectifs, titularisations, maintien de l’accord RTT,…).
Au-delà
Nous avons participé et relayé grèves et manifestations pour défendre le service public (SNCF,…), la Sécurité Sociale, les retraites, les salaires, les conditions de travail,…, au bénéfice de tous, usagers et salariés.
Mais surtout, la CGT défend la spécificité de la psychiatrie
- Manifestations régionales devant l’ARS (déjà 2 en 2018) et nationales
- Commissions régionale et nationale de psychiatrie
- Rencontres Nationales de la psychiatrie à Montreuil (mars 2018)
- Assises nationales de la psychiatrie, qui rassembleront largement syndicats, partis politiques, associations de patients, citoyens, autour d’un projet pour reconstruire ensemble une psychiatrie humaine et vivante