Au CHS de Sevrey, la précarité des psychologues a rejoint le taux de 27 %, soit encore au-dessus de la moyenne des autres professions, tant aux niveaux local que national. Mais, à titre de comparaison, la précarité nationale des psychologues se chiffre à plus de 50 %.
De même, parmi les titulaires, plus de la moitié est en Hors Classe, phénomène assez rare dans les autres hôpitaux.
Enfin, encore récemment, des psychologues ont pu muter dans notre établissement, ce qui est nationalement de plus en plus difficile.
La CGT se félicite donc plutôt de la situation locale, qui est surtout la conséquence d’un suivi syndical rapproché et de longue haleine.
Toutefois, nous ne relâchons pas notre attention sur ces dossiers.
Nous convenons que, si les 2 collègues en liste complémentaire du dernier concours viennent d’être stagiairisés au 1er décembre, 3 à 4 postes peuvent encore être titularisés. L’annonce d’un prochain concours sera faite au CTE d’avril 2019.
Enfin, la DRH s’engage à faire passer les contractuels à l’échelon supérieur, à l’issue de leur entretien d’évaluation que la règlementation impose tous les 3 ans. Pour rappel, la règlementation impose l’entretien, mais pas l’avancement d’échelon, facultatif.
Pour les contractuels, localement, au bout d’un an de CDD sur poste vacant (et non sur l’absentéisme), le CDD suivant s’étend sur 1 an, pour passer en CDI au bout de 3 ans d’emploi, indépendamment de la quotité de temps travaillée.
Sur le plan national, le collectif national des psychologues de la CGT continue à se battre contre la précarité qui s’étend dans la fonction publique, pour notre rattrapage salarial, ainsi qu’une meilleure reconnaissance de la profession et de son exercice.