De nombreux agents sont venus nous interpeller, en faisant état d’une dérive de l’attitude de notre DRH :

• Absence de motifs lors de convocations individuelles, voire même refus dans certains cas
• Manque de respect envers certains agents
• Absence de prise en compte de l’encadrement, en demandant directement des comptes aux agents. La confiance envers la voie hiérarchique est-elle brisée ?
• Difficulté à déléguer des tâches ?
• Sentiment de soupçon perpétuel pour beaucoup
• Ton incisif et autoritaire. Jusqu’où ira-t-on ?

La CGT pensait que s’installait un dialogue social efficace dans notre CHS. Il ne faudrait pas qu’il ne soit que de pure façade. Nous espérons que tous les agents puissent bénéficier de transparence, confiance, bienveillance et respect.

Si ce climat devait perdurer, d’autres actions seront envisagées.

Pour exemple, au service de nuit, la DRH a adressé un courrier aux agents de nuit, exigeant qu’ils justifient sous quinzaine leurs heures supplémentaires de l’année 2017, sous peine de les perdre.

Et pourtant, les cadres de nuit avaient déjà validé ces heures supplémentaires.

Non seulement on demande aux agents de revenir sur leurs repos et congés annuels pour rendre service à l’hôpital. Mais, en plus, ils sont menacés de ne pas pouvoir les récupérer.

   Une telle attitude ne peut que casser le moral des troupes et faucher la nouvelle dynamique qui se mettait en place.

 

Rigueur à géométrie variable !

   Double peine pour 3 agents contaminés en service par un patient porteur de la tuberculose. Non seulement ils sont malades, mais l’imputabilité au service de leur maladie professionnelle est remise en cause par la Commission de Réforme, que la DRH n’était pas tenue de solliciter.

Par contre, le droit de grève est foulé aux pieds par la DRH qui maintient une formation interne un jour de grève (le 8 mars) au mépris du protocole qu’elle vient de signer avec les syndicats.

 

Nous demandons Dialogue, Respect et Humanité pour toutes et tous